La
co–éducation: Est-elle réelle ou imaginaire ?
Pour
commencer à parler sur la co-éducation, il est nécessaire
d’éclaircir la terminologie. La co-éducation n’est pas la même
chose que l’école mixte, malgré que, généralement, elles ont
été confondues. L’école mixte parle d’une école où garçons
et filles sont ensemble dans une même salle de classe, mais avec un
curriculum encore clairement machiste, sans réviser.
Par
contre, la co-éducation parle de égalité, et c’est pourquoi que
redéfinit ce curriculum, l’adapte aux nouveaux temps et le
considère égal pour des garçons et des filles, un même
curriculum, les mêmes espaces, les mêmes professeurs et les mêmes
matériels pour tous et toutes, sans différences.
Notre Constitution, dans l’article
numéro 27, reconnaît le droit de tous les citoyens et citoyennes
d’Espagne à la éducation. En plus, l’article 14 dit que tous
sommes égaux devant la loi, sans qu’ait discrimination à cause de
la naissance, la race, le sexe, la religion, l’opinion et des
autres circonstances.
La loi générale d’éducation de
1970 était la première en essayer une éducation mixte, après tous
les années de séparation sexiste dans la dictature. Cependant,
n’était pas jusqu'à la Logse (en 1990) que la co-éducation
devenait le principale modèle de pensée de notre système éducatif.
Ainsi donc, la partie théorique est
obtenue. Mais, avons nous réussi dans la partie pratique ?
En
ce qui me concerne, comme professeur, je crois que pour nous, dans
l’école, tous nos élèves sont égaux, n’importe qu’ils
soient garçons ou filles. Nous leur enseignons de la même manière,
nous leur parlons de la même manière et nous ne faisons pas de
différences entre eux. Par contre, tandis que dans l’école il y a
une égalité réelle, qu’est-ce qui se passe dans les entreprises,
dans la politique, et dans tous les travaux de haut niveau, chefs et
directeurs ?
Malheureusement,
la réalité est que les travaux de haute importance sont encore
occupés par des hommes, spécialement dans les entreprises privées.
De plus, quelques fois, les salaires ne sont pas égaux non plus, et
nous ne devons pas le permettre.
Néanmoins je considère important
reconnaître qu’il y a de plus en plus femmes dans la politique et
dans les postes directifs des entreprises, mais il n’y a pas
beaucoup de femmes comme chefs d’entreprises ou comme présidentes
des gouvernements (avec la exception de Angela Merkel ou Cristina
Fernández de Kirchner).
C’est évident qu’il s’agit d’un
sujet très actuel et très polémique mais, compte tenu les efforts
réalisés pour arriver à une co-éducation, la démonstration de
l’égalité de la capacité des hommes et des femmes pour réaliser
les mêmes travaux d’importance et les temps que nous vivons, je
pense que serait juste réfléchir sur ce discrimination et, même,
faire des lois qui contrôlent la quantité de femmes et d’hommes
dans ces travaux, parce que c’est la loi qui dit que tous nous
sommes égaux.
Lara
Llamas Briongos
Français
– 2º B2
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