viernes, 9 de marzo de 2012

OPINION 4 FRANÇAIS B2-2

Version:1.0 StartHTML:0000000167 EndHTML:0000009094 StartFragment:0000000454 EndFragment:0000009078
LA COÉDUCATION DÈS L’ENFANCE


L’enfant à sa naissance, est un être indifférent, sans identité personnelle, mais grâce à son environnement, il obtiendra son identité.
Tout d’abord les parents sont les premiers acteurs de la coéducation, devant supprimer toute différence dans l’éducation des enfants, évitant une éducation sexuée afin que celle-ci ne mette pas les garçons et les filles dans des rôles distincts.
Mais malheureusement on leur apprend encore des modèles de comportement liés à leur sexe : en ce qui concerne les récriminations (« les garçons ne pleurent pas. »), les jouets (« les garçons ne jouent pas à la poupée, c’est pour les filles »), pour beaucoup il est mal vu que le garçon développe la tendresse pensant que, avec ces jeux, le garçon puisse perdre sa propre masculinité.
Les parents agissent d’une façon différente selon si il s’agit d’une fille ou d’un garçon. Cela se manifeste simplement dans les jouets : pour le sexe féminin, nous achetons les jouets genre tâche domestique, dînettes, poupées, tandis que les jeux de constructions, les voitures visent les garçons, bref les stéréotypes sont quasi toujours présents.
Comme on peut voir, dès leur plus jeune âge, tout se joue et les enfants sont conditionnés dans leur rôle.
Les jouets, dont le rôle est primordial, est souvent attaché dans une sexualisation traditionnelle qui est, de nos jours non adapté à la société.
Beaucoup de parents, même si leurs garçons leur demandent une poupée, sont très sceptiques et ne voient pas d’un bon œil leur en acheter une, comme si leur virilité était en jeu (virilité pour beaucoup est synonyme de jouets de vitesse, de dureté…) , comme si « jouer à la poupée » voulait dire obligatoirement le désir d’être une fille. Donc les parents s’inquiètent, se posent des questions (dans certains cas, veulent même l’emmener chez le psychologue ou se demandent où ils ont commis une erreur).
Mais, en revanche, quand il s’agit du contraire, une fille qui veut des voitures ou jouer au football, il n’y a aucun problème de ce côté-là.
En outre, on a beau parler d’égalité mais certains sont encore très attachés à leurs idées, ce qui est assez ironique puisque nous sommes à une époque où les pères sont de plus en plus impliqués dans l’éducation des enfants, par contre voir un petit garçon vouloir un poupon et une poussette, vouloir lui changer les couches nous choque énormément.
Et le plus malheureux c’est le sentiment de frustration que les parents peuvent générer chez l’enfant en lui faisant des remarques du genre « c’est pour les filles » car inconsciemment (ou consciemment) nous créons un fossé entre les deux sexes, quand réellement il est important de laisser les garçons manifester leur créativité et leur sensibilité.
De plus, empêcher ou même interdire à un garçon de jouer à la poupée peut le mener à un questionnement, voire un trouble « est-il nécessaire que je sois une fille pour avoir le droit de jouer avec une poupée ».
À la maternelle, les enfants construisent aussi leur identité en tant que filles et garçons et c’est aussi un bon moment pour leur faire comprendre le message crucial, que les deux sexes ont la même valeur dans la société.
En maternelle, les coins cuisines et repassages, voire même les coins poupées sont fréquentés par les garçons mais avec, souvent, une certaine honte et pudeur d’être vu par les copains car ceux-ci ont déjà stéréotyper les jeux (en effet, influencés par leur famille).
Mais les enseignants instaurent justement un système de tournante des différents espaces de jeux (un tableau est conçu pour inscrire les enfants et les espaces de jeux auxquels il a joué pendant la première semaine ; ainsi la deuxième semaine il doit jouer dans les espaces dans lesquels il n’a pas encore été).
De plus, les enseignants, d’une façon subtile, appellent les zones « voitures », zones « transports » et les zones « poupées et appareils domestiques » les zones « hôpitaux » afin que les enfants qui ont déjà stéréotypés les jouets ne se sentent pas trop intimidés.
D’autre part, les enseignants conditionnent des zones « nursery » mixtes : pendant une semaine filles et garçons doivent s’occuper d’un poupon comme d’un vrai bébé (dispenser tous les soins nécessaires, les dorloter, les soigner, ce qui permet de responsabiliser les plus petits et aussi une façon de faire évoluer les mentalités).
Il n’empêche que, malheureusement encore, un garçon peut être «  tacher » de « pédé » d’une façon péjorative et grotesque juste parce qu’il joue avec les filles et passe beaucoup de temps justement dans les zones « hôpitaux ». Quand réellement il est tellement important que les enfants se développent librement en découvrant d’autres activités et qu’ils puissent réaliser leur potentiel individuel.

En conclusion, il est essentiel de construire, dès l’enfance, une égalité des sexes, car réellement la parité commence dès le berceau, en offrant les mêmes possibilités de jeux aux garçons et aux filles, leur donnant un vrai choix de jouets égalitaires afin de leur montrer la diversité de la vie, leur donnant la possibilité de vivre les mêmes choses..
Il est vrai que les écoles dès le plus jeune âge instaure cette coéducation, mais il est nécessaire que celle-ci soit faite aussi dans le noyau familiale (car celui-ci est vraiment le stimulateur d’apprentissage dès le plus jeune âge), c’est pour cette raison que l’intervention éducative doit être aussi orientée non seulement aux élèves, mais aussi à son entourage le plus proche, c'est-à-dire la famille, sa collaboration et implication sont nécessaires.
Les parents ne doivent pas véhiculer des stéréotypes sexistes dans les jouets (la cuisinette et l’aspirateur pour les filles, les voitures et parking pour les garçons) car il s’agit d’une croyance qui, le plus souvent, a une certaine prédisposition à enfermer chaque sexe dans des schémas restreints souvent négatifs, et maintes fois, inconsciemment, ils reproduisent le modèle socioculturel des générations précédentes. Il est nécessaire de comprendre que nous sommes dans d’autres temps, donc d’autres mœurs.



Isabelle Fernández- FRANÇAS B2-2

No hay comentarios:

Publicar un comentario